Les déplacements des batraciens sur les routes débutent dès la fin de l’hiver, par temps doux et humide, à la tombée du jour. Les animaux peuvent ainsi parcourir plusieurs kilomètres à travers bois et prairies. Certains jours présenetant des conditions climatiques particulièrement favorables (t° autour de 7°C) les migrations peuvent impliquer des centaines, voire des milliers d’individus par nuit.
Mais si leur itinéraire croise une route, c’est l’hécatombe ! C’est ainsi que chaque printemps, des dizaines de milliers d’animaux périssent sur nos routes, écrasés par les voitures, souvent après une longue agonie. Nos batraciens font partie de notre patrimoine naturel, ils jouent un rôle important dans nos écosystèmes et sont une source d’émerveillement pour ceux qui savent les observer.
À Marchin, trois zones de migration plus importantes ont été identifiées :
- rue de Tharoul, le tronçon à partir du carrefour avec la rue de Vyle jusqu’à la frontière avec la commune d’Ohey ;
- une partie de la rue d’Ereffe, tronçon à partir de la carrière d’Ereffe jusqu’à la jonction avec le Val d’Ereffe en aval ;
- un tronçon de la Grand’Route à Vyle-Tharoul à partir du n°40 jusqu’au n°1 de la rue Pont de Vyle.
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